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23/06/2017

LA RSE N’EST PLUS UN ARTIFICE DE COMMUNICATION

LA RSE N’EST PLUS UN ARTIFICE DE COMMUNICATION

Loin devant les questions relatives aux droits de l’homme et à l’environnement, les salariés attendent de la RSE un impact positif sur les conditions de travail,78 % des salariés accordent une grande place à la RSE,  selon une étude Mindded-Des Enjeux et Des Hommes- ekodev,  et pour moitié  estiment leur entreprise intéressée. Ils pensent par contre n’être pas assez informés.Ils considèrent que la RSE est créatrice de performance et de valeur et aspirent à la développer.

La RSE n’est plus vue comme un vecteur de communication. Elle n’est plus considérée comme défensive (afin de garantir le droit de gérer des risques ou d’opérer) mais comme contributive au business. « La RSE n’est donc plus ressentie comme un « nice to have », souligne Nicolas Crabot, directeur de Mindded.

Les collaborateurs attendent de ces initiatives un impact positif sur la qualité relationnelle, l’évolution des comportements,  des outils et des process.

Les conditions de travail sont ressenties comme une priorité, loin devant la protection de l’environnement et les questions de droits de l’homme.

Mais on constate qu’il existe un décalage  entre les volontés des collaborateurs à s’impliquer et les occasions qui leur sont offertes. Faute d’accès à l’information. seul seuls 6 % des employés disent participer à un projet. Reste que la moitié des entreprises accordent un intérêt relatif à ces sujets. « Ce décalage entre les aspirations et la perception de la place réelle de la RSE n’est pas nouveau, mais il confrme que les salariés plaident pour un alignement entre les intérêts particuliers de l’entreprise et l’intérêt général sous forme de projet d’entreprise », décrypte François Miquet-Marty, de l’institut Viavoice. Il faudrait profiter de ce gisement potentiel d’implication et d’innovation mais la RSE reste sans doute trop conceptualisée, comme le regrette Benjamin Dekester, associé de Ekodev. « Les salariés ont besoin d’une RSE opérationnelle, porteuse de sens et de valeurs et qui recrée du lien social. » Les salariés proposent des réunions ou des événements d’évangélisation pour améliorer la communication sur les démarches internes.

 

Les outils utilisés sont souvent institutionnels alors qu’il faudrait privilégier une communication de proximité : newsletters, journaux et intranet. Les employés souhaitent être associés par leur manager direct et non par le service de communication. Ils accordent peu d’attention à un message de leur direction générale… Le top management doit reconquérir sa crédibilité sur le sujet.