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Dans le prolongement de la journée mondiale du bien-être du 11 juin dernier, et à l’occasion de la semaine pour la Qualité de Vie au Travail, organisée du 20 au 24 juin 2022, 3 experts nous apportent leur éclairage sur la notion de bien-être au travail, bien plus riche et concrète qu’on pourrait le penser.
Pour bien terminer cette semaine de la Qualité de Vie au Travail, un dernier expert nous livre son témoignage sur la notion de bien-être.
Une approche spécifique, qui pose la question de l’impact de notre hygiène de vie (pratique sportive, nutrition, sommeil, relaxation, …) sur notre bien-être général et au travail, et de notre responsabilité dans la préservation de nos propres équilibres.
Une dimension trop souvent mise de côté, et qui ne demande qu’à être réintégrée à l’équation du bien-être, dans une démarche holistique dont nous parle Matthis ROBERT-BARRES, Coach sportif & nutrition.
Let’s go, Matthis !
Quelle est ta vision du bien-être au travail ?
L’apport de cette notion est réel, mais elle suppose une approche sérieuse et globale. Commençons donc par mettre de côté les approches marketing du bien-être, et creusons un peu… Le bien-être au travail est pour moi indissociable du bien-être personnel de l’individu ; pour se sentir bien dans son travail, il faut effectivement pouvoir s’appuyer sur une organisation efficace, un management respectueux, un contenu de fonction aligné sur ses valeurs, une forme de sens au travail…., mais comment cela pourrait-il suffire dans la durée si la personne ne préserve pas en parallèle ses propres ressources internes, celles qui par exemple lui permettront de faire face à un changement ou de résoudre un problème ?
De mon point de vue de coach sportif, une personne qui s’appuie sur les seuls atouts de son environnement, sans entretenir ses capacités à faire face, prend le risque de devenir vulnérable (tout comme le manque d’exercice rend vulnérable à l’effort). Naturellement, il importe que les entreprises soignent les conditions de travail de leurs salariés, mais il est tout aussi important que ces derniers entretiennent leur potentiel de santé, d’équilibre et de bien-être.
Le bien-être au travail, qu’il soit dans un cadre personnel ou professionnel, s’appuie donc aussi et avant tout sur une dynamique personnelle, que l’on peut justement développer par le modèle sportif, source de motivation, d’équilibre, de réalisation et de dépassement de soi.
Quelle est ton approche, et en quoi peut-elle contribuer au bien-être au travail ?
Immédiatement, je vais te dire que mon approche est avant tout holistique, mon but est toujours d’identifier les points faibles et croyances limitantes d’un individu ou d’un groupe, et de les déconstruire pour recréer un socle solide et durable qui les orientera vers une réelle notion de bien-être, à tous niveaux.
Le sport est pour cela un formidable outil, qui me permet non seulement d’améliorer le capital santé de mes élèves, mais aussi de développer leur mental pour leur redonner confiance et leur apprendre à se dépasser, dans la vie comme dans leur job. Pour cela, j’utilise une approche purement fonctionnelle (ne venez pas chez moi juste pour être beau cet été ; de toutes façons, il est trop tard ! ;)), qui allie mobilité articulaire, mouvements primitifs, renforcement musculaire, et conditionnement métabolique, pour permettre à chacun de retrouver son potentiel.
Il faut comprendre que la pratique régulière d’une activité physique complète peut apporter de nombreuses vertus, notamment pour les différents acteurs d’une entreprise. De nombreuses personnes finissent par exemple, sous la pression, par douter de la valeur qu’elles apportent au sein d’un collectif. Et dans ce cas, elles perdent leur capacité à exploiter leur potentiel. Le coaching sportif et mental est à mon sens le meilleur moyen de renouer avec ce potentiel, et donc de retrouver une forme de bien-être au travail.
J’en profite pour souligner que le dépassement physique apporte énormément sur le plan mental : une meilleure gestion du stress, de l’attention, moins de fatigue nerveuse accumulée, des prises de décisions plus pertinentes grâce au regain de confiance en soi… autant de capacités qui améliorent le quotidien et la vie en entreprise. A l’échelle d’un groupe également, les bénéfices seront rapidement visibles : une meilleure cohésion, de l’humilité et de la bienveillance dans l’acceptation des différences de chacun. Une pratique en « Small Group » deviendra le meilleur bouclier contre l’individualisme. Mettre les individus dans des situations où ils apprendront à se connaitre et à se développer ensemble donnera la possibilité d’une meilleure harmonie au sein d’un groupe.
Dernier point, et non des moindres : le sport est un formidable catalyseur pour nous apprendre à mieux nous manager par nous-mêmes. J’aime beaucoup l’idée de progression personnelle et d’autonomie qui s’en dégage, et qui me semble là encore centrale dans une logique de bien-être.
Merci Matthis et à la semaine prochaine pour la Corrida Pedestre de Toulouse !