Loading...
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers.

Mesure d'audience

Ces services permettent d'obtenir des statistiques de fréquentation utiles à l'amélioration du site.

Google analytics

En savoir +
Blog / Infos
23/06/2017

HARMONIE ET PERFORMANCE AU TRAVAIL : DES MÉTHODES ALTERNATIVES APPLICABLES EN ENTREPRISE

Conférenciers :

Laurent Château, Auteur, Conseil en performance et harmonie des organisations

Marie-Dominique Chamard, Thérapeute psycho corporelle, Coach, Formatrice

Introduction
La conférence est introduite par une représentante de l’ANDRH Junior qui rappelle dans un premier temps le sujet qui réunit l’assemblée à savoir « Harmonie et performance au travail, des méthodes alternatives applicables en entreprise ».
Dans un second temps, un rappel est fait sur la structuration de l’association ANDRH Junior Midi-Pyrénées ainsi que sur ses activités les plus récentes et remarquables :
– L’ANDRH Junior est composée de membres de moins de 35 ans ou de personnes juniors dans la fonction RH.
– Réactualisation et refonte en cours du site de l’association pour laquelle les membres ont été interrogés afin de pouvoir l’améliorer.
– Le groupe a repris son activité depuis 2013 et se développe à travers différents projets.
– Au cours de l’année 2014 une conférence semblable à celle du jour s’était tenue sur le thème des pratiques innovantes en matière de RH.
– Des membres ont publié un article dans la revue du mois de septembre sur le compte pénibilité. Cet article était mis à disposition à l’accueil de la salle.
Par la suite, le représentant de l’ANDRH nous rappelle que les collaborateurs juniors se doivent d’être force de proposition et innovants sur tous les thèmes relatifs aux RH, et c’est pour cette raison qu’un sujet sur l’harmonie et la performance au travail est abordé aujourd’hui. En effet, avec le développement du bien-être au travail, il devient de plus en plus important de repenser l’entreprise et l’organisation du travail.
Sont alors introduits les deux intervenants de la conférence :
– Laurent CHATEAU, auteur et conseiller en performance et harmonie des organisations.
– Marie-Dominique CHAMARD, coach et formatrice en MBSR
Un rappel est fait sur les ateliers de massages orientaux proposés en fin de conférence.
La parole est alors donnée aux intervenants pour la présentation de leurs méthodes alternatives pour repenser l’entreprise et la vie au travail.

Intervention de Laurent Château
Laurent Château ne se présente que brièvement car il estime que l’important est « le message, et non pas le messager ». Il est diplômé de la fédération des enseignants de Qi Gong et des arts énergétiques (FEQGAE), qu’il enseigne depuis 2008. Il est l’auteur de deux livres sur « Le Qi Gong dans l’entreprise » et d’un livre sur « La Tao d’entreprise, performance globale et harmonie ». Il a également fondé en 2013 la société de conseil Tao&Organisation pour inventer l’entreprise du 21ème siècle en s’inspirant de la sagesse chinoise et des enseignements de la nature. Pendant une trentaine de minutes, M. Château va nous exposer des alternatives applicables en entreprise pour atteindre une harmonie et une performance au travail, des méthodes qu’il propose au quotidien aux entreprises et organisations.
Selon Laurent Château, nous cherchons tous à être bien: pour nous, pour les autres, mais aussi dans le monde du travail. Laurent Château aime ainsi apporter de la performance, de la recherche, de l’harmonie, pour atteindre ces buts. Ses recherches se concentrent sur la médecine d’entreprise, plus précisément le Qi Gong. Le Qi Gong est un art énergétique de santé et d’épanouissement personnel pratiqué en Chine depuis fort longtemps.
Ce concept de médecine chinoise, Laurent Château l’applique dans le monde du travail : l’esprit étant de soigner l’entreprise comme un corps humain par la MTC (médecine traditionnelle Chinoise).
La MTC est l’une des plus anciennes médecines du monde. Elle repose sur la théorie des 5 éléments. Dans cette théorie, on considère que l’homme est un système composé de 5 organes qui fonctionnent tous ensemble. Tel un jeu de cycle, chaque organe engendre et contrôle un autre organe. La MTC fonctionne donc en considérant le patient dans sa totalité.
M. Château s’est donc demandé pourquoi ce qui marche pour un seul homme, ne marcherait-il pas pour plusieurs hommes, en l’occurrence une entreprise. Il a ainsi associé les 5 organes du corps humain, aux 5 fonctions vitales dans une entreprise.

Cette association peut se représenter de la manière suivante :
On obtient ainsi le modèle POOC : Problème, Organe, Origine, Cycles.
Le principe est le suivant : Lorsque l’entreprise a un dysfonctionnement, on cherche à savoir quel organe est affecté. Une fois l’origine de la pathologie établie, on fait tourner les cycles de contrôle. Le modèle POOC est un protocole thérapeutique qui aide à trouver les bons symptômes, les bonnes origines du problème et donc, les bonnes solutions.

ERH schema MTC
Pour illustrer cette théorie, M. Château a utilisé l’exemple de Nokia. L’entreprise Nokia était leader sur son marché et a perdu cette position dès l’arrivée du tactile. D’abord, on a pointé du doigt les commerciaux comme les responsables de la baisse des parts de marché. Pourtant, le problème ne se situait pas seulement à ce niveau. En faisant tourner le cycle de contrôle, on remonte progressivement à l’origine du problème. On réalise ainsi que si les ventes des commerciaux avaient diminué, cela était surement dû à une fonction R&D qui n’avait pas su anticiper les évolutions technologiques. Mais le manque d’innovation de la R&D était probablement dû à un manque de budget et de moyens alloués par la gestion/finance. De la même manière, la gestion/finance n’a peut-être pas été en mesure de déterminer le budget adéquat à cause d’un mauvais choix stratégique de la part de la direction. Cette mauvaise stratégie était quant-à-elle probablement due à un manque de communication au niveau des commerciaux, qui n’ont pas su remonter les informations concernant la baisse des ventes à la direction.
C’est de cette façon que Nokia a perdu sa place de leader : chacun des organes était responsable et entrainait les autres dans sa chute.

Le modèle POOC peut ainsi s’appliquer à chaque organisation.

La finalité de ce modèle est d’obtenir un arbre de décision où l’on peut voir quels sont les organes atteints. C’est seulement lorsque l’on a connaissance des organes atteints que l’on peut apporter de vraies solutions à des enjeux cruciaux. D’après M. Château, « trouver l’origine de la pathologie, c’est soigner 50% du problème ».

Benchmarking de la nature
La deuxième partie de la présentation de M. Château, est consacrée au benchmarking de la nature. La nature est un modèle éprouvé de performance et d’harmonie. On peut s’en inspirer pour gagner en efficacité, en pérennité et en bien-être. Pour expliquer ce concept, il est plus facile de se baser sur des exemples.
Dans nos entreprises, les collaborateurs ont des aptitudes et des points forts. Malheureusement, il est fréquent que le manager se concentre sur l’amélioration des points faibles du collaborateur au détriment de l’amélioration de ses points forts. Pour illustrer ce principe, on prend l’exemple du pommier. Le pommier fait des pommes, c’est « sa spécialité » et si l’on lui demandait de faire des poires, il en serait incapable. En entreprise, on fait « faire des poires » aux gens qui « font des pommes ».
Le benchmarking de la nature est donc un concept qui invite l’entreprise à transformer les points forts des collaborateurs en points d’exceptions. Il faut ainsi se poser les questions suivantes : « qu’est ce qui fait l’exceptionnalité de mon collaborateur ? », « quel est son point d’exception ? ». C’est en repérant les points forts de nos collaborateurs et en se basant dessus (et non pas sur l’amélioration de ses faiblesses) que l’entreprise pourra se démarquer de la concurrence.

En conclusion, il y a bien trop souvent des compétences perdues dans l’entreprise car le manager s’attache aux compétences visibles, sans pour autant déceler les talents cachés qui pourraient s’avérer utiles.
Pour illustrer le concept du benchmarking de la nature d’une façon différente, M. Château a souhaité relier le cycle de la nature aux cycles des entreprises. Aujourd’hui, nous pensons tous que le cycle utilisé par les entreprises est naturel, qu’il va de soi. Pourtant, si on observe la nature on se rend compte que les cycles de la vie en entreprise sont bien éloignés des cycles naturels.
Par exemple, en décembre, la nature se replie : c’est supposé être le moment de la réflexion, de l’élaboration du plan stratégique. Pourtant, c’est l’effervescence dans l’entreprise : c’est la clôture des comptes, au lieu de réfléchir à des stratégies on met en place toutes sortes d’actions pour préparer le début d’année, on observe une réelle frénésie d’activité. Pour démontrer l’incohérence de ce fonctionnement avec celui de la nature, M. Château utilise la phrase suivante : « nous sommes à l’image des arbres ». En effet, en décembre, pendant que les arbres se reposent, les hommes sont eux plus sensibles aux virus, leur immunité diminue, ils ont besoin de plus de sommeil. On remarque ainsi que par rapport à ce que l’on croit être des cycles normaux et rationnels, au sens de la nature ils sont tout sauf rationnels.

Pour terminer son intervention, Laurent Château a souhaité partagé une citation avec son auditoire « il ne faut pas que la vie de l’entreprise nous fasse oublier l’entreprise de la vie ».
Enfin, il tient à nous informer qu’il animera une conférence qui se tiendra à Labège, début 2016, concernant « Tao&Organisation », son entreprise. Il travaille en ce moment sur la parution d’un nouvel ouvrage consacré à l’égo des dirigeants.

Intervention de Marie Dominique Chamard

Lors de la deuxième intervention, Marie Dominique Chamard reprend là où Laurent Château avait conclu : sur le sujet de l’entreprise de la vie. Elle rebondit sur le thème de vivre l’instant présent, que ce soit dans la vie personnelle, mais aussi dans la vie professionnelle. Elle met l’accent sur ce point, suite au constat que les salariés vivent souvent en se projetant dans le passé et dans l’avenir, sans pleinement profiter, vivre la vie et l’instant présent.
Pour approfondir ce propos, Marie Dominique Chamard, a mis en avant le concept de « mindfulness ». Elle parlera, premièrement, de sa signification, ensuite de ses bienfaits, et pour finir de son application dans les entreprises.
Ainsi, le « mindfulness » signifie la capacité « d’être présent ici et maintenant », et non pas de faire sans cesse des retours mentaux sur les mauvaises expériences vécues dans le passé et les possibles expériences que l’on vivra dans le futur, comme par exemple, la retraite et les vacances.
Le meilleur moyen de saisir l’instant présent est de cultiver une attitude attentive et de vivre l’expérience du moment, d’être éveillé. Marie Dominique Chamard estime que, souvent, les hommes vivent à travers un filtre, c’est-à-dire que nous luttons sans cesse contre ce qui arrive à l’instant présent. Nous commençons par juger, à mettre des étiquettes sur notre entourage et sur nous-même. Et ces deux facteurs, empêchent toute prise de conscience de l’importance de la vie, et de l’instant présent.
L’origine de la pleine conscience n’est pas à chercher au niveau des instruments et de la technique, mais sur le plan de l’universalité. Pour expliquer ce propos, Marie Dominique Chamard prend l’exemple du bébé qui, lui, vit pleinement l’instant présent. Ainsi, elle en conclut que la pleine conscience est notre état naturel lorsque nous naissons.
Pendant des millénaires, nombreuses ont été les cultures, comme par exemple celles des chinois, des taos, des bouddhistes et les traditions spirituelles, à cultiver l’état de pleine conscience. Cette conception de la vie a été remise en cause lorsque le fameux philosophe Descartes a exprimé la célèbre formule : « je pense donc je suis ». Cette période a perduré pendant longtemps, jusqu’au moment où le docteur en biologie moléculaire, John-Kabat-Zinn, a eu l’idée d’intégrer les pratiques du yoga et de la méditation dans le monde de la santé. A partir de là, il a créé une clinique de réduction du stress dans un hôpital universitaire de Boston.

Au fil des années, cela est devenu un programme médical laïc et reconnu, nommé « MBSR » (Mindfulness Based Stress Reduction), qui s’étend sur huit semaines, à raison de deux heures et demies. Ce programme s’est développé aux Etats-Unis dans plus de 700 hôpitaux, alors qu’en France son expansion, initiée par le psychiatre Christophe André, a été plus lente. Marie Dominique Chamard a continué son discours, en expliquant l’essor des neurosciences et l’augmentation exponentielle des publications des années 80 à nos jours : 400 publications en 2011, contre plus de 4.000 publications scientifiques en 2014.
Les bienfaits de la « mindfulness » sont visibles et réels dans le domaine de la santé. Ils permettent de lutter contre le stress, la dépression, les maladies chroniques, les troubles du sommeil mais ils agissent également sur la stabilité émotionnelle. Le fait de vivre dans l’instant présent nous permet de mieux gérer tous ces facteurs de mal-être dans la vie, et de développer une meilleure qualité de vie.
Marie Dominique Chamard a participé à la création d’une association en 2012 qui a pour but d’introduire le « mindfulness » dans le monde de l’enseignement. Mme Chamard est intervenue dans les collèges et les lycées, afin d’apprendre aux enfants à développer le rapport au corps, le rapport à soi, la confiance en soi, l’empathie, le rapport au monde, mais aussi à gérer le stress, l’anxiété, la concentration et la mémoire.
Les bienfaits de la « mindfulness » sont également visibles dans le monde de l’entreprise. Ils permettent d’améliorer la concentration, la stabilité de l’attente, la flexibilité mentale, la créativité, la résistance au stress, la sagesse, la prise de conscience des bons côtés du travail. Marie Dominique Chamard a insisté sur le fait de travailler avec les salariés afin qu’ils trouvent un sens au travail. C’est d’ailleurs Google qui a été la première entreprise à faire appel à l’usage de cette pratique.
Mme Chamard nous a ensuite précisé le programme sur mesure qu’elle s’apprête à mettre en place pour l’entreprise Airbus. Ce programme va durer quatre mois (janvier-avril 2016), et sera axé sur la réduction du stress et la prévention du burnout. Elle nous a en outre expliqué qu’elle ne souhaitait pas agir sur l’environnement de travail, mais sur la manière dont les salariés vivent les situations de travail, en leur permettant de prendre le recul nécessaire et de développer l’harmonie et les solutions pour y faire face. C’est une démarche de prévention qui permet de développer des compétences personnelles, la concentration et la souplesse mentale, la régulation des émotions, la gestion des priorités. Il y aura six modules progressifs et chaque module est constitué de trois séances, chacune d’une heure, alternant à la fois des enseignements, des échanges et des pratiques, comme par exemple, du yoga, les étirements corporels, l’exercice de respiration.
Cette deuxième et dernière intervention s’est terminée avec une citation d’Eckart Tolle : « prenez profondément conscience que le monde présent est toujours uniquement celui que vous avez, faites de l’instant présent l’instant principal de votre vie, faites du maintenant votre lieu de résidence principal ». Pour conclure, nous avons tous mis en pratique cette citation en restant cinq minutes en silence, afin de chercher l’instant présent et d’explorer son moi profond.

Questions/Réponses
Question à M. CHATEAU : « Comment développez-vous la polyvalence au travers de votre modèle de développement de points forts en points d’excellence ? » (L’exemple du pommier qui produit des pommes et pas d’autres fruits).
Réponse : Pour Laurent Château, la polyvalence serait pour lui un arbre qui produirait à la fois des pommes, des poires, des oranges. C’est une vision très occidentale de vouloir développer sa polyvalence avant même de se poser la question de ce que l’on est véritablement.
Les chinois considèrent que chacun d’entre nous vient au monde avec une mission de vie, un mandat céleste. Avant de rechercher la polyvalence il faut donc rechercher la mission pour laquelle nous sommes là. Et le monde professionnel ne déroge pas au monde au sens strict du terme, ce modèle-là peut donc s’y appliquer.
Il faut donc comprendre avant tout « qu’elle est sa pomme » et une fois qu’on l’aura trouvé, on pourra alors se mettre à produire d’autres fruits.
M. Château considère que le bonheur est la réponse au sens que l’on donne à sa vie, et donc à sa vie professionnelle également (pour quoi suis-je fais dans le monde professionnel ?), tant que la réponse à ces questions ne sera pas apportée, on aura toujours des difficultés à être heureux dans sa vie personnelle et professionnelle.
L’image des arbres est à nouveau utilisée pour conclure la réponse à cette question : il est beaucoup plus facile de faire pousser des branches une fois que l’on sait quel arbre on est et que le tronc est planté. La polyvalence ne viendra qu’avec les bourgeons au bout des nouvelles branches.
Aujourd’hui, la logique de la performance en occident nous pousse à vouloir être polyvalent avant de se poser des questions fondamentales. La performance n’est pas un objectif mais une conséquence. C’est parce que je sais qui je suis que je serai performant, mais ce n’est pas parce que je veux être performant que je saurai un jour qui je suis.
Appliquée en entreprise, on voit donc parfois des salariés à qui on demande de prendre des places de managers avant d’accéder à d’autres postes dans lesquels ils seraient très performants. Mais le poste de manager n’étant pas fait pour eux, ils font leur propre malheur, le malheur de leurs équipes ainsi que le malheur de leurs clients.

Question au deux intervenants :
« Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui des entreprises font appel à vous alors que vos approches sont différentes de celles utilisées habituellement ? »
Réponses :
– Laurent Château : Aujourd’hui, les gens sont tellement mal dans leur vie professionnelle mais aussi personnelle que le besoin d’épanouissement et de bien-être au travail se fait de plus en plus ressentir. Nous sommes actuellement dans une crise de sens et les intervenants qui proposent des solutions à ces questions de sens sont donc les bienvenus dans les entreprises.
– Marie-Dominique CHAMARD : Le stress et le burnout sont de plus en plus présent dans le monde professionnel. Une étude de TECHNOLOGIA montre que 12,4% des salariés en France sont en risque élevé de burnout et les entreprises ne veulent pas se retrouver dans un schéma semblable à celui de France Telecom il y a quelques années avec les vagues de suicides.
Il y a donc une recherche de sens mais il y a surtout une volonté des entreprises d’apporter une réponse aux problématiques d’absence, d’arrêts maladie et de mal-être auxquelles font face leurs salariés.
Question au deux intervenants :
« Que poursuivez-vous ? Une méthode temporaire pour soulager le mal mais sans traiter le fond, l’origine des problèmes ? On ne peut clairement pas avec vos méthodes traiter durablement le stress en entreprise ».
– Marie-Dominique Chamard : Il s’agit d’un début d’action car c’est un mouvement nouveau. En effet, il y a 5 ans, il n’existait pas encore dans les entreprises, à un niveau collectif, de volonté de gestion du stress au travers d’activités comme la méditation.
Mme CHAMARD croit beaucoup à la force de l’exemple, et elle pense que dans plusieurs années le système changera progressivement. Elle n’a cependant pas la prétention de changer le système dans l’immédiat.
– Laurent Château : Chacun, à son propre niveau d’action, à une responsabilité et se doit de faire évoluer les choses. Le mouvement observé est celui de la prise en main des individus sur leur pouvoir individuel, puis collectif, pour faire évoluer les choses.
Aujourd’hui de plus en plus de personnes se tournent vers des activités extérieures à l’entreprise pour pouvoir s’épanouir correctement car le monde professionnel ne les satisfait pas. On constate donc une hausse du stress, des burnouts et du manque de sens du travail pour les salariés. La question est donc : Qu’est-ce que je fais à mon niveau pour faire évoluer les choses ?

Conclusion
En conclusion, il est important de rappeler qu’aujourd’hui, le stress et les phénomènes comme le burnout sont de plus en plus présents dans le monde professionnel.
La demande des entreprises est donc en hausse en ce qui concerne de nouvelles méthodes d’apaisement et de gestion du stress pour l’ensemble de leurs collaborateurs.
A travers les modèles POOC et MBSR présentés par Monsieur Château et Madame Chamard, de nouveaux moyens sont mis à la disposition des instances dirigeantes des entreprises pour permettre de prévenir et de gérer au quotidien un des fléaux du monde professionnel moderne qu’est le stress.
Rappelons que d’ici 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé estime que le burnout et la dépression seront la première cause d’absentéisme en entreprise, devant les accidents du travail.
L’intervention de Laurent Château et de Marie-Dominique Chamard nous fait donc prendre conscience que la prise de recul et la méditation peuvent éloigner le stress du milieu professionnel. On retiendra également que chacun possède des compétences particulières, et qu’il est essentiel de prendre le temps de les découvrir afin de mieux les exploiter avant de vouloir donner la priorité à une polyvalence parfois peu constructive.
Pour conclure la conférence, le représentant de l’ANDRH Junior remercie les intervenants ainsi que l’assistance pour son écoute et nous redirige vers le cocktail organisé par l’ANDRH ainsi que vers les ateliers d’initiation aux massages orientaux.

Compte rendu rédigé par les étudiants du Master 2 Gestion des Ressources Humaines :

Gabriele Barnaba: gabriele.barnaba@iae-toulouse.fr
Clément Capdecomme: clement.capdecomme@iae-toulouse.fr
Maxime de Schryver: maxime.de-schryver@iae-toulouse.fr
Laurent Saint Jeannet: laurent.saint-jeannet@iae-toulouse.fr
Florine Vincendet: florine.vincendet@iae-toulouse.fr