Recruter en confinement // Article 1 sur 5 : Les bonnes et moins bonnes raisons de recruter en ce moment

Recruter en confinement: une serie de 5 articles proposé par Philippe DALLE

1 - Les bonnes et moins bonnes raisons de recruter en ce moment

Dans la catégorie ‘après’ ce sujet touche le ‘maintenant’.  Notre propos, basé sur l’expérience sera ici de faciliter la vie des entreprises dont le développement aurait à souffrir d’un report ou plus positivement pour celles qui ont besoin de nouvelles compétences pour servir le client. 
Bien sûr cela concerne tous les métiers, du marketing à la production en passant par la R&D et le contrôle de gestion mais pas tous les secteurs évidemment. Quoique, en temps de crise le marketing est plus essentiel encore.
Parmi toutes les raisons que nous avons inventoriées pour recruter dès ce milieu de confinement il y a bien sûr les impératifs commerciaux, opportunistes pour les fabricants de masques, de cercueils ou structurels pour les éditeurs de logiciels de cybersécurité mais plus spécifiquement cela peut être :

• L’anticipation d’un départ plus ou moins programmé,
• Le renforcement d’un service qui donnera un avantage concurrentiel en sortie de crise,
• La création d’une fonction stratégique telle que le contrôle de gestion, ou le marketing digital,
• Saisir une fenêtre météo pour utiliser sa marque employeur dans un marché en tension qui a peu de chance de se détendre,
• Si la trésorerie le permet, faire du stock en prévision de… ou développer un produit un software très en amont,  
• Le renforcement du management intermédiaire car l’on a touché le fond et évité de peu la catastrophe en matière de RPS, 
• Et évidemment, last and least, le remplacement d’un départ non programmé, définitif, triste mais humain à la fois.

Il y a une autre raison que nous professionnels connaissons, dans le mode ‘home office’ il y a toujours du travail mais il y aussi du temps, du temps disponible pour plancher sur des sujets ou sur des dossiers spéciaux en toute sérénité. Cela sera le cas de la validation du besoin en compétence jusqu’à l’étude approfondie des dossiers de candidature, sujets trop souvent expédiés avec les affaires courantes.
Autre argument plus philosophique : prendre son temps est essentiel dans le choix d’un collaborateur(trice) de haut niveau car il ne sert à rien de forcer les choses, de part et d’autre, il faut dans ce cas doser la part de séduction dans cette transaction, or le temps du confinement n’est pas le temps du speed, ça tombe bien !