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23/05/2025

Fidéliser ou perdre ses talents : ce que Star Wars peut encore nous apprendre

Fidéliser ou perdre ses talents : ce que Star Wars peut encore nous apprendre

Chaque 4 mai, la Force est plus forte que jamais : fans, médias, entreprises… tous célèbrent l’univers Star Wars. Un clin d’œil culturel que peu d’entreprises associeraient spontanément à leurs enjeux RH… et pourtant. Et si, cette année, on profitait de cette journée pour aborder un sujet très terrestre, mais tout aussi stratégique : la fidélisation des talents ?

A l'occasion du May the Fourth be with you (4th) et du Revenge of the Fifth (5th), Esprit-RH vous propose une vision RH de ce film

Car derrière les effets spéciaux et les combats galactiques, La Revanche des Sith (sorti en 2005 - déjà 20 ans !) raconte aussi la chute progressive d’un talent prometteur : Anakin Skywalker. Jeune Jedi brillant, loyal et engagé, il incarne au départ tout ce qu’un collectif peut espérer. Mais au fil du temps, son engagement se fissure par faute d’écoute et de reconnaissance (« It’s Unfair, It’s Outrageous »).


Le jeune Jedi que tout le monde voulait former… mais que personne ne savait retenir

Anakin Skywalker incarne le collaborateur idéal : talentueux, ultra impliqué, promis à un grand avenir. Mais à mesure que l’Ordre Jedi (son organisation) doute de lui, le tient à distance, le prive de visibilité, lui demande de réaliser des missions contraires à ses valeurs, la Force qui l’animait se fragilise.

Ses aspirations personnelles sont jugées incompatibles avec les valeurs de l’Ordre. Ses signaux d’alerte sont ignorés. Pendant ce temps, le côté obscur l’appelle (Hello #target ! Etes-vous à l’écoute d’opportunité ?) — en la personne du Chancelier Palpatine, figure habile d’un “recruteur” à l’écoute, séduisant, valorisant et même trompeur.

Résultat : Anakin doute et ne se reconnaît plus dans l’organisation qu’il servait. Il choisit l’alternative. Il « démissionne », quitte l’Ordre. Il devient Dark Vador.

Cette bascule n’est pas simplement dramatique : elle est révélatrice d’un désengagement que nous rencontrons souvent dans les entreprises.

“Tu étais l’élu, c’était toi, Tu devais rétablir la paix dans la force pas la condamner à la nuit”

Dans nos entreprises aussi, certains collaborateurs à fort potentiel décrochent. Non pas parce qu’ils sont instables ou ingrats. Mais parce qu’on a cessé de nourrir leur engagement. Parce qu’on n’a pas vu — ou pas voulu voir — leur glissement.

Et souvent, quand la rupture arrive, le Conseil (management) tombe des nues.


Managers, dirigeants, RH : gardez vos Padawans près de vous

On parle souvent de fidélisation comme d’un enjeu stratégique. Et à juste titre. Mais il ne s’agit pas de “retenir” à tout prix. Il s’agit de donner envie de rester. On ne retient pas un collaborateur avec de la paperasse et des comités.  On l’accompagne, on l’écoute, on l’implique. Et surtout, on ne l’abandonne pas sur Mustafar à la première contrariété et colère.

 

Voici cinq principes dignes d’un Jedi RH :

 

  • Maîtrisez l’art de la reconnaissance : pas seulement en crédits galactiques, mais en feedbacks constructifs, gratitude et légitimité.
  • Restez en alerte face aux signaux faibles : frustration, retrait, cynisme... Le côté obscur commence souvent là.
  • Impliquez vos talents dans les décisions : rien de pire que de sentir que “le Conseil” décide seul.
  • Accompagnez les ambitions personnelles : “Je sens un grand trouble en toi” n’est pas un motif de rejet, c’est une opportunité de dialogue.
  • N’oubliez pas le facteur humain : un collaborateur n’est pas un droïde. Il ressent, il doute, il s’use.

 

Yoda dirait sans doute que “Le chemin de la fidélisation est pavé de présence, d’écoute et de clarté”. Et pour Esprit RH, il aurait raison.

On ne perd pas un talent par hasard. On le perd quand on le laisse glisser sans agir.

Un collaborateur écouté devient un ambassadeur. Un collaborateur négligé… peut passer du côté obscur.